Ukrainian health officials report a polio case in an unvaccinated 12-year-old child with acute flaccid paralysis from Transcarpathia (southwest of the country) in a new report on the current polio situation in Ukraine. There is no information yet regarding the type of polio.
An epidemiological investigation was conducted after this case was reported. No further person was found to be infected with the poliovirus. The previously detected cVDPV2 cases in Ukraine in the Rivne region are not connected to the current case.
Consequences for travelers
Ukraine is now considered a category 2 in the WHO temporary poliomyelitis vaccination recommendations ("States infected with cVDPV2, with or without evidence of local transmission"):
References
Le ministère de la Santé ukrainien rapporte un cas de paralysie flasque aiguë causée par le poliovirus. Il s'agit d'une fillette de 18 mois non vaccinée de l'oblast de Rivne, dans le nord-ouest du pays. Les parents avaient refusé la vaccination en raison de leurs convictions religieuses. Le virus a également été trouvé chez 6 personnes de contacts. La couverture vaccinale contre la polio parmi la population est très faible.
La polio se transmet par l'eau ou les aliments contaminés et peut provoquer une paralysie permanente et invalidante. Il n'existe pas de traitement, mais la vaccination est efficace pour prévenir la maladie.
Conséquences pour les voyageurs
Il est fortement recommandé aux personnes qui séjournent dans le pays pendant > 4 semaines d'avoir une vaccination récente contre la polio d'au moins 4 semaines et d'au maximum 12 mois, avec une documentation dans le certificat international de vaccination, lorsqu'elles quittent l'Ukraine. Pour les séjours < 4 semaines : Vaccination de base et vaccination de rappel tous les 10 ans.
Références
Polioeradication (accessed 14.10.2021)
L'hépatite A est présente dans tous les pays du monde, mais le risque d'infection est plus élevé dans les pays où les normes d'hygiène sont insuffisantes. Il existe un risque élevé dans la plupart des pays tropicaux et subtropicaux, ainsi que dans certains pays d'Europe de l'Est et du bassin méditerranéen.
Ces dernières années, on a également constaté une augmentation des cas en Amérique du Nord et en Europe, y compris en Suisse, notamment chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH). Les épidémies dans les pays d'Europe du Nord peuvent également survenir lorsque des enfants non vaccinés sont infectés lors de visites familiales dans des pays tropicaux et subtropicaux. À leur retour, ils peuvent transmettre le virus dans les établissements de soins.
Il existe un vaccin sûr et très efficace qui consiste en deux injections à au moins 6 mois d'intervalle. Il offre une protection à vie après la deuxième dose. Le vaccin contre l'hépatite A peut également être administré en association avec le vaccin contre l'hépatite B (3 doses nécessaires).
La vaccination contre l'hépatite A est recommandée à tous les voyageurs se rendant dans des zones à risque, ainsi qu'aux personnes présentant un risque personnel accru : personnes souffrant d'une maladie chronique du foie, hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, personnes consommant ou s'injectant des drogues, personnes ayant des contacts professionnels accrus avec des personnes provenant de zones ou de populations à haut risque, etc.
En plus de la vaccination de base contre la polio, une vaccination de rappel est recommandée pour
En plus de la vaccination de base contre la polio, une vaccination de rappel est recommandée pour
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Polio.pdf
Se laver régulièrement les mains après être allé aux toilettes et avant de manger ou de préparer des aliments. Éviter de consommer des aliments crus ou pas assez cuits potentiellement contaminés par des matières fécales.
La prévention principale est la vaccination. Le vaccin antipoliomyélitique inactivé (VPI) est très efficace et bien toléré, et fait partie du programme de vaccination de base pendant l’enfance. Des combinaisons de vaccins (p.ex., avec la diphtérie et le tétanos) sont également disponibles. Après la vaccination de base, un vaccin de rappel est recommandé tous les 10 ans en cas de voyage dans certaines destinations (voir les recommandations sur la page du pays). L’OMS recommande une vaccination annuelle pour les habitants ou les visiteurs longue durée (au moins 4 semaines) de pays où circulent des poliovirus sauvages ou dérivés des vaccins oraux. Cette recommandation vise non seulement à protéger les individus, mais aussi à éviter la propagation internationale du virus.
Tous les voyageurs devraient être à jour avec la vaccination de base et les rappels selon le plan de vaccination suisse, LIEN.
Tous les voyageurs devraient être à jour avec la vaccination de base et les rappels selon le plan de vaccination suisse, LIEN.
Les voyageurs doivent être immunisés contre la varicelle. Les personnes âgées de 13 mois à 39 ans qui n'ont pas encore eu la varicelle et qui n'ont pas reçu 2 doses de vaccin contre la varicelle devraient recevoir une vaccination (2 doses avec un intervalle minimum de 4 semaines), vois plan de vaccination suisse, LIEN.
Il n’existe aucun traitement contre la rage.
Mesures post-exposition : Nettoyer immédiatement la plaie avec beaucoup d’eau et du savon pendant 10 à 15 minutes, appliquer du désinfectant (p.ex. Bétadine®, Merfen®) et se rendre en urgence (dans les 24h) auprès d’un centre hospitalier pour démarrer la vaccination post-exposition. Un vaccin antitétanique de rappel est également indiqué. Pour les personnes ayant reçu une vaccination contre la rage avant de voyager (préexposition), il est suffisant de recevoir deux doses supplémentaires (de n’importe quelle marque disponible) à 3 jours d’intervalle. En cas d’absence de vaccination préexposition complète, il est nécessaire de recevoir - en plus de la vaccination post-exposition - des immunoglobulines à titre d’immunisation passive. Il convient de noter que les immunoglobulines (et parfois, les vaccins) sont souvent indisponibles dans les milieux à faibles ressources, ce qui est source de stress et d’insécurité.Caresser des animaux n’est pas une bonne idée. Évitez de toucher des animaux sauvages, inconnus, voire morts.
Vaccination préexposition : Les voyageurs qui sont susceptibles d'effectuer des voyages répétés dans des endroits où la rage existe devraient se faire vacciner avant le voyage (préexposition). De plus, la vaccination préexposition est fortement recommandée pour les voyages à risque :
Un schéma vaccinal court peut être proposé à la plupart des voyageurs : 2 injections, la première à un mois du départ si possible (minimum : 8 jours avant le départ). Un rappel est recommandé avant le prochain voyage, à un an d’intervalle minimum.
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_TBE.pdf
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Mosquito-and-tick-bite-protection.pdf
Il existe un risque de maladies transmises par des arthropodes autres que le paludisme, la dengue, le chikungunya ou le zika dans les régions subtropicales et dans certaines régions d'Europe du Sud. Il s'agit notamment des maladies suivantes [et de leurs vecteurs] :
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Mosquito-and-tick-bite-protection.pdf
Important : une IST peut se manifester sans symptômes ou seulement avec des symptômes légers. Même si vous n'en êtes pas conscient, vous pouvez infecter d'autres personnes. C'est pourquoi il est important de se faire dépister.
Provoquées par des bactéries ou des parasites
Toutes ces maladies peuvent être soignées. Il est important de faire le test à temps et de traiter immédiatement afin d'éviter les complications et surtout d'autres transmissions.
Provoquées par des virus
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Dengue.pdf
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Mosquito-and-tick-bite-protection.pdf
Mpox has been commonly found in West and Central Africa for many years where the suspected reservoir - small mammals - is endemic. There are two types of Monkeypox virus called ‘clades’ that cause the disease mpox - clade I in Central Africa and clade II in West Africa. Since the end of smallpox vaccination campaigns in the early 1980’s, cases of mpox have increased, slowly at first and significantly in the last 5-10 years, especially in the Democratic Republic of Congo (DRC).
In 2022, a new emerging subclade of clade II was responsible for a global epidemic that spread mainly through sexual contact among men who have sex with men. It resulted in the first public health emergency of international concern (PHEIC) declared by the WHO until 2023. Although the clade II epidemic is now under control, it continues to circulate worldwide.
In 2024, the continued spread of mpox clade I in endemic regions of Central Africa, particularly in the DRC, and the emergence of a new subclade Ib in Eastern DRC and neighboring countries have raised global concern and prompted the WHO to declare a PHEIC for the second time in two years. The current geographical spread of the mpox clade Ib variant occurs via commercial routes through sexual contact (e.g. sex workers), followed by local transmission in households and other settings (which is becoming increasingly important).
Animal to human transmission
Mpox can spread from animal to human when they come into direct contact with an infected animal (rodents or primates).
Human to human transmission
Mpox can be spread from person to person through close physical contact (sexual and non-sexual contact) with someone who has symptoms of mpox. Skin and mucous membrane lesions, body fluids, and scabs are particularly infectious. A person can also become infected by touching or handling clothing, bedding, towels, or objects such as eating utensils/dishes that have been contaminated by contact with a person with symptoms. Household members, family caretakers, and sexual partners of a confirmed case of mpox are at higher risk for infection as are health care workers who treat a case without adequate personal protection.
The incubation period (time between infection and onset of symptoms) ranges from a few days up to 3 weeks. Mpox causes a rash / skin eruption that can be painful associated with swollen lymph nodes and fever. Fever may start already before the rash phase. Other symptoms include muscle aches, back pain, and fatigue. The rash may be localized or generalized, with few or hundreds of skin lesions. It mainly affects the face, the trunk and the palms of hand and soles of the feet. It can also be present in genital areas and on mucous membranes such as in the mouth and throat. Symptoms usually last 2 to 4 weeks and the person remains contagious until all lesions have healed (once the cabs have fallen off).
Complications include secondary bacterial infections, infections of the lung and brain and involvement of other organs, still birth and others. Children, pregnant women, and people with weak immune systems are at higher risk to develop a severe form of mpox.
The majority of person with mpox recovers spontaneously and do not need specific antiviral treatment. Care management consists of relieving pain and other symptoms and preventing complications (e.g., superinfection). Several antiviral treatments are studied in various countries and may be used in trials or in clinical situations according to the recommendations of national medical societies.
In case of symptoms:
General precautions:
Vaccination:
There are several vaccines against mpox (e.g. Jynneos®, manufacture Bavarian Nordic). The Bavarian Nordic vaccine was originally developed to fight against smallpox, but offers a cross-protection against mpox. In Switzerland, the Jynneos® vaccine has been licensed by Swissmedic since 2024. Groups at risk (e.g., men who have sex with men or transgender people with multiple sex partners) are eligible for vaccination since 2022 and this recommendation remains unchanged (see FOPH recommendations). In light of the epidemiological situation in Africa in 2024, the Swiss Expert Committee for Travel Medicine recommends vaccination against mpox for professionals who are / will be in contact with suspect mpox patients or animals in endemic/epidemic regions or who work in a laboratory with the virus (for updates, see news).
The risk to the general population and travelers (tourists) is considered extremely low if the above-mentioned general precautions are followed and vaccination is not recommended.
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