Le 8 août 2024, trois cas autochtones supplémentaires de dengue ont été signalés dans les départements des Pyrénées, des Orientales, de la Lozère et du Gard.
Le 2 août 2024, un cas autochtone de dengue chez une personne résidant à La Colle-sur-Loup, département des Alpes-Maritimes, région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Il s'agit du premier cas de dengue localement acquis dans la région en 2024. Récemment, un deuxième cas a été signalé dans la même région.
Au total, la France a rapporté six cas de dengue localement acquis en 2024.
Prévention : Protection optimale contre les piqûres de moustiques 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, y compris dans les villes (pendant la journée contre la dengue).
En cas de fièvre, appliquer des produits à base de paracétamol et s'hydrater. En cas de fièvre, évitez de prendre des médicaments contenant de l'acide acétylsalicylique (p. ex. Aspirine®), car cela peut augmenter le risque de saignement lors d'une infection par la dengue. Toutefois, n'arrêtez pas de prendre des médicaments contenant de l'acide acétylsalicylique s'ils font déjà partie de votre traitement habituel pour une maladie sous-jacente.
Remarque sur la vaccination contre la dengue avec Qdenga® :
La Commission suisse d'experts pour la médecine des voyages (ECTM) recommande la vaccination avec Qdenga® uniquement pour les voyageurs à partir de 6 ans qui ont des preuves d'une infection antérieure par la dengue et qui seront exposés dans une région où la transmission de la dengue est importante. Pour plus de détails, voir la déclaration de l'ECTM.
Le 31 juillet 2024, la France a signalé un cas autochtone confirmé de maladie à virus chikungunya (CHIKV) en Île-de-France avec une exposition suspectée à Paris (département de Paris) et à Gennevilliers (département des Hauts-de-Seine). Les symptômes du cas sont apparus le 18 juillet 2024. Depuis le 1er mai et au 30 juillet 2024, neuf cas importés de chikungunya ont été signalés en France.
Le 2 août 2024, le département des Alpes-Maritimes a signalé son premier cas de dengue acquis localement en France pour la saison 2024.
Précautions générales :
Vaccinations recommandées et autres risques sanitaires :
Maladies transmises par les moustiques et les tiques :
Ce cas tragique montre combien il est important d'être informé sur la rage et d'agir rapidement en cas de morsure ou de griffure par un mammifère dans un pays où la rage est endémique.
Prévention : Éviter tout contact avec les animaux ! Ne pas nourrir les animaux non plus ! Une vaccination avant l'exposition (2 injections et un rappel après 1 an) est particulièrement recommandée pour les voyageurs présentant un risque individuel élevé (voyages en deux-roues, dans des régions isolées, séjours de longue durée, jeunes enfants, spéléologues, contact avec des chauves-souris, etc.)
Comportement après l'exposition : après une morsure/griffure d'animal : laver immédiatement la plaie à l'eau courante et au savon pendant 15 minutes, puis désinfecter et, dans tous les cas, se rendre le plus rapidement possible dans une bonne structure médicale pour une revaccination !
Pour plus d'informations : voir le dépliant sur la rage.
Un foyer de 4 cas autochtones (transmis localement) de dengue a été identifié à Gardanne dans les Bouches-du-Rhône. Les symptômes des cas sont apparus entre mi-juillet et début août 2023.
En 2022, au moins 47 cas autochtones ont été enregistrés en France. Les régions concernées étaient l'Occitanie (9 cas) et Provence-Alpes-Côte d'Azur (36 cas).
Protégez-vous des tiques lors d'activités extérieures (voir fiche protection contre les moustiques et les tiques). La vaccination contre la FSME est recommandée pour les séjours en zone d'endémie.
Après les activités récréatives : Vérifiez toujours votre corps pour les tiques ou les piqûres de tiques. Si une rougeur apparaît au moins 3 jours après la piqûre de tique : Consultez un médecin pour exclure la maladie de Lyme qui nécessiterait un traitement antibiotique.
Tous les voyageurs devraient être à jour avec la vaccination de base et les rappels selon le plan de vaccination suisse, LIEN.
Tous les voyageurs devraient être à jour avec la vaccination de base et les rappels selon le plan de vaccination suisse, LIEN.
Les voyageurs doivent être immunisés contre la varicelle. Les personnes âgées de 13 mois à 39 ans qui n'ont pas encore eu la varicelle et qui n'ont pas reçu 2 doses de vaccin contre la varicelle devraient recevoir une vaccination (2 doses avec un intervalle minimum de 4 semaines), vois plan de vaccination suisse, LIEN.
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_TBE.pdf
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Mosquito-and-tick-bite-protection.pdf
Il existe un risque de maladies transmises par des arthropodes autres que le paludisme, la dengue, le chikungunya ou le zika dans les régions subtropicales et dans certaines régions d'Europe du Sud. Il s'agit notamment des maladies suivantes [et de leurs vecteurs] :
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Mosquito-and-tick-bite-protection.pdf
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Dengue.pdf
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Mosquito-and-tick-bite-protection.pdf
CDC Carte: Distribution de la dengue
Dans trois cas sur quatre, l’infection reste asymptomatique. Après une courte période d’incubation, généralement entre cinq et huit jours, une personne infectée sur quatre présente une fièvre d’apparition brutale, des maux de tête, des douleurs musculaires et articulaires, ainsi que de la nausée et des vomissements. Une douleur oculaire est aussi un symptôme caractéristique. Une éruption cutanée survient généralement au troisième ou quatrième jour de la maladie. Au bout de quatre ou sept jours, la fièvre finit par tomber, mais de la fatigue peut persister pendant plusieurs jours ou semaines.
Dans de rares cas, la maladie peut se compliquer en dengue sévère. Les enfants et les personnes âgées autochtones, ainsi que les personnes ayant déjà été infectées par la dengue, sont particulièrement vulnérables. Il est extrêmement rare que des touristes présentent une dengue sévère. Les premiers jours, la maladie suit l’évolution de la dengue classique, mais à partir du quatrième ou cinquième jour, généralement une fois la fièvre tombée, l’état général s’aggrave: chute de la pression artérielle, essoufflement, gêne abdominale, saignements de nez, de la peau ou des muqueuses. Dans les cas les plus graves, un état de choc potentiellement mortel peut survenir.
Il n’existe aucun traitement spécifique contre la dengue. La prise en charge se contente d’atténuer et surveiller les symptômes : baisser la fièvre, soulager les douleurs oculaires, dorsales, musculaires et articulaires, et surveiller la coagulation et la tension artérielle. Les patients présentant des symptômes graves doivent être hospitalisés.
Pour faire baisser la fièvre ou soulager la douleur, il est recommandé d’administrer des médicaments contenant du paracétamol ou de l’acétaminophène comme principe actif (p.ex. Acetalgin® Dafalgan®). Les médicaments composés d’acide acétylsalicylique (p.ex. Aspirine®, Alcacyl®, Aspégic®) sont à éviter.
Une protection efficace contre les moustiques pendant la journée et surtout au crépuscule (au coucher du soleil) est la meilleure mesure de prévention:
Pour de plus amples informations, veuillez consulter la fiche d'information sur la "Protection contre les piqûres d'insectes et de tiques".
Note sur les vaccins contre la dengue Qdenga:
Sur la base des données disponibles, de nombreux pays européens, ainsi que le Comité suisse d'experts en médecine des voyages (CEMV), ne recommandent actuellement la vaccination avec Qdenga® que pour les personnes qui ont une preuve d'une infection antérieure de dengue et qui voyagent dans une région où la transmission de la dengue est importante. Il s'agit d'une décision de précaution, car les données actuelles n’excluent pas la possibilité que les personnes vaccinées avec Qdenga® sans avoir eu au préalable infection de dengue (avec le sérotype 3 ou 4) puissent connaître une évolution plus sévère de la maladie lorsqu’ils seront exposés après la vaccination. Il est donc recommandé de consulter un spécialiste en médecine tropicale et en médecine des voyages.
Une protection constante contre les moustiques pendant la journée (voir ci-dessus) reste la mesure préventive la plus importante contre la dengue!
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Chikungunya.pdf
EKRM_Factsheet_Layperson_FR_Mosquito-and-tick-bite-protection.pdf
L’infection par le virus du chikungunya se caractérise par une forte fièvre d’apparition brutale accompagnée de frissons et de douleurs articulaires. Parmi les autres symptômes possibles figurent des maux de tête, des douleurs musculaires, une rougeur des yeux et une éruption cutanée qui survient généralement après l’apparition de la fièvre. Habituellement localisée sur le tronc et les extrémités, l’éruption cutanée peut également toucher les paumes des mains, la plante des pieds et le visage.
Souvent, l’apparition de la fièvre se fait en deux phases d’une durée maximale d’une semaine, entrecoupées d’un ou deux jours sans fièvre. La deuxième phase peut se manifester par des douleurs musculaires et articulaires beaucoup plus intenses pouvant être sévères et invalidantes. Ces symptômes sont généralement bilatéraux et symétriques et touchent principalement les mains et les pieds, mais peuvent également concerner de plus grosses articulations, telles que les genoux ou les épaules.
Environ 5 à 10 % des personnes infectées continuent de ressentir de fortes douleurs articulaires même après la disparition de la fièvre, dans certains cas pendant plusieurs mois, voire plus rarement pendant des années.
Important : une IST peut se manifester sans symptômes ou seulement avec des symptômes légers. Même si vous n'en êtes pas conscient, vous pouvez infecter d'autres personnes. C'est pourquoi il est important de se faire dépister.
Provoquées par des bactéries ou des parasites
Toutes ces maladies peuvent être soignées. Il est important de faire le test à temps et de traiter immédiatement afin d'éviter les complications et surtout d'autres transmissions.
Provoquées par des virus
Mpox has been commonly found in West and Central Africa for many years where the suspected reservoir - small mammals - is endemic. There are two types of Monkeypox virus called ‘clades’ that cause the disease mpox - clade I in Central Africa and clade II in West Africa. Since the end of smallpox vaccination campaigns in the early 1980’s, cases of mpox have increased, slowly at first and significantly in the last 5-10 years, especially in the Democratic Republic of Congo (DRC).
In 2022, a new emerging subclade of clade II was responsible for a global epidemic that spread mainly through sexual contact among men who have sex with men. It resulted in the first public health emergency of international concern (PHEIC) declared by the WHO until 2023. Although the clade II epidemic is now under control, it continues to circulate worldwide.
In 2024, the continued spread of mpox clade I in endemic regions of Central Africa, particularly in the DRC, and the emergence of a new subclade Ib in Eastern DRC and neighboring countries have raised global concern and prompted the WHO to declare a PHEIC for the second time in two years. The current geographical spread of the mpox clade Ib variant occurs via commercial routes through sexual contact (e.g. sex workers), followed by local transmission in households and other settings (which is becoming increasingly important).
Animal to human transmission
Mpox can spread from animal to human when they come into direct contact with an infected animal (rodents or primates).
Human to human transmission
Mpox can be spread from person to person through close physical contact (sexual and non-sexual contact) with someone who has symptoms of mpox. Skin and mucous membrane lesions, body fluids, and scabs are particularly infectious. A person can also become infected by touching or handling clothing, bedding, towels, or objects such as eating utensils/dishes that have been contaminated by contact with a person with symptoms. Household members, family caretakers, and sexual partners of a confirmed case of mpox are at higher risk for infection as are health care workers who treat a case without adequate personal protection.
The incubation period (time between infection and onset of symptoms) ranges from a few days up to 3 weeks. Mpox causes a rash / skin eruption that can be painful associated with swollen lymph nodes and fever. Fever may start already before the rash phase. Other symptoms include muscle aches, back pain, and fatigue. The rash may be localized or generalized, with few or hundreds of skin lesions. It mainly affects the face, the trunk and the palms of hand and soles of the feet. It can also be present in genital areas and on mucous membranes such as in the mouth and throat. Symptoms usually last 2 to 4 weeks and the person remains contagious until all lesions have healed (once the cabs have fallen off).
Complications include secondary bacterial infections, infections of the lung and brain and involvement of other organs, still birth and others. Children, pregnant women, and people with weak immune systems are at higher risk to develop a severe form of mpox.
The majority of person with mpox recovers spontaneously and do not need specific antiviral treatment. Care management consists of relieving pain and other symptoms and preventing complications (e.g., superinfection). Several antiviral treatments are studied in various countries and may be used in trials or in clinical situations according to the recommendations of national medical societies.
In case of symptoms:
General precautions:
Vaccination:
There are several vaccines against mpox (e.g. Jynneos®, manufacture Bavarian Nordic). The Bavarian Nordic vaccine was originally developed to fight against smallpox, but offers a cross-protection against mpox. In Switzerland, the Jynneos® vaccine has been licensed by Swissmedic since 2024. Groups at risk (e.g., men who have sex with men or transgender people with multiple sex partners) are eligible for vaccination since 2022 and this recommendation remains unchanged (see FOPH recommendations). In light of the epidemiological situation in Africa in 2024, the Swiss Expert Committee for Travel Medicine recommends vaccination against mpox for professionals who are / will be in contact with suspect mpox patients or animals in endemic/epidemic regions or who work in a laboratory with the virus (for updates, see news).
The risk to the general population and travelers (tourists) is considered extremely low if the above-mentioned general precautions are followed and vaccination is not recommended.
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